Augmentation mammaire Tunisie – Prix et techniques 

Une coque sur prothèse mammaire est une complication qui se manifeste par un épaississement et une rétraction de la membrane qui entoure l’implant. Cela peut entraîner une déformation, une dureté et une douleur au niveau du sein.Il n’existe pas de traitement médicamenteux ni de massage efficace pour prévenir ou traiter les coques. Le seul traitement possible pour ce genre de complication   est chirurgical. Il consiste à changer l’implant, à sectionner ou à retirer la coque, et à modifier la loge d’implantation. Le risque de récidive de la coque est plus élevé après une reprise chirurgicale.

Les prothèses mammaires sont des dispositifs médicaux qui permettent d’augmenter ou de reconstruire le volume des seins. Elles sont composées d’une enveloppe souple et d’un gel de silicone ou d’un sérum physiologique. La durée de vie des prothèses mammaires n’est pas fixe et varie selon les individus et les types d’implants. En moyenne, on estime qu’elles peuvent durer entre 10 et 15 ans. Le changement des prothèses mammaires se fait en cas de problème (rupture, coque, infection, etc.) ou à la demande de la patiente si elle souhaite modifier la taille ou la forme de ses seins.

Une augmentation mammaire est une intervention chirurgicale qui nécessite des soins particuliers au niveau des cicatrices. Selon la technique utilisée, les cicatrices peuvent être situées autour de l’aréole, sous le bras ou dans le sillon sous mammaire. Pour favoriser une bonne cicatrisation, il faut respecter les consignes du chirurgien et réaliser des soins locaux réguliers. Les soins consistent à  bien nettoyer la cicatrice, à la désinfecter avec un antiseptique et à la protéger avec un pansement. La durée des soins est d’environ 3 semaines. Il est également recommandé d’utiliser une  crème cicatrisante ( kelo cote) après  la cicatrisation complète pour l’assouplir et l’atténuer . Il faut éviter également l’exposition au soleil, le tabac, l’alcool et les produits irritants qui peuvent altérer la qualité de la cicatrice.

La chirurgie de correction des seins asymétriques est une intervention qui consiste à rétablir l’harmonie entre les deux seins en termes de volume, de forme, de position et d’aspect. Il existe plusieurs techniques possibles en fonction du type et du degré d’asymétrie. Par exemple, l’ augmentation mammaire par prothèse ou par lipofilling (injection de graisse), la réduction mammaire, le lifting mammaire ou à une combinaison de ces méthodes. Le choix de la technique dépend du sein qui sert de modèle (celui qui convient à la patiente ou celui qui doit être modifié) et du résultat souhaité par la patiente. L’objectif est d’obtenir des seins symétriques et adaptés à la morphologie et aux désirs de la patiente, tout en minimisant les cicatrices.

Le choix de la taille de bonnet pour une augmentation mammaire dépend de plusieurs facteurs, tels que la morphologie de la patiente, ses attentes, le type et le volume des implants. Il n’existe pas de règle universelle pour déterminer la taille idéale, mais il existe des moyens d’estimer le résultat souhaité.Lors de votre consultation pré opératoire, votre chirurgien esthétique  vous conseillera le type d’implant le plus adapté à votre silhouette et désir . Vous pouvez également faire un essayage avec des implants externes pour avoir une idée.

Les prothèses rondes et les prothèses anatomiques sont deux types d’implants mammaires qui diffèrent par leur forme et leur effet sur la poitrine. Les prothèses rondes ont une forme hémisphérique et apportent plus de volume dans la partie supérieure du sein, ce qui donne un aspect pigeonnant au décolleté. Les prothèses anatomiques ont une forme en poire ou en goutte d’eau et simulent la forme naturelle du sein, qui est plus volumineuse dans la partie inférieure. Le choix entre les deux types de prothèses dépend de la morphologie des seins, des attentes de la patiente et des conseils du chirurgien. Les prothèses rondes présentent l’avantage de limiter les risques de rotation et de déformation du sein, tandis que les prothèses anatomiques offrent un résultat plus naturel et discret.

La mise en place de prothèses mammaires n’est pas une contre-indication à une grossesse et un allaitement ultérieurs. En effet, les prothèses sont situées derrière la glande mammaire ou le muscle pectoral et n’interfèrent pas avec la production et l’éjection du lait. La plupart des femmes porteuses de prothèses mammaires peuvent allaiter normalement, sauf en cas de section des canaux galactophores lors de l’introduction des implants par voie péri-aréolaire. Les prothèses mammaires n’ont pas non plus d’effet sur la santé du bébé, car elles sont inertes et insensibles aux variations hormonales. La grossesse et l’allaitement peuvent toutefois modifier la forme et le volume des seins, ce qui peut nécessiter une réintervention chirurgicale après le sevrage.

Une coque en matière d’augmentation mammaire est une complication rare qui se manifeste par une réaction inflammatoire excessive de l’organisme face à la présence de l’implant. Il s’agit d’un épaississement et d’une rétraction de la membrane qui se forme normalement autour de la prothèse pour l’isoler des tissus environnants. La coque peut entraîner une déformation, une ascension, une dureté et une douleur du sein concerné. La coque se classe en quatre stades selon la classification de Baker, allant du stade 1 (douleur isolée sans contracture ni déformation) au stade 4 (sein douloureux, rétracté et dur)3. Le traitement de la coque est chirurgical et consiste à retirer ou à sectionner la membrane fibreuse et à changer l’implant si nécessaire.

Les implants mammaires sont des prothèses qui peuvent être placés à différents endroits lors d’une chirurgie d’augmentation mammaire. Il existe quatre types de positionnement des implants mammaires selon le plan anatomique choisi :

La position rétro-glandulaire : l’implant est placé derrière la glande mammaire et devant le muscle pectoral. Cette position est adaptée aux patientes qui ont suffisamment de tissus mammaires pour recouvrir l’implant et qui présentent une ptôse modérée du sein.

La position rétro-musculaire : l’implant est placé derrière le muscle pectoral et devant les côtes. Cette position est préférée aux patientes qui ont peu de tissus mammaires, qui souhaitent un volume important ou qui ont une prothèse très projetée vers l’avant.

La position en dual plan : l’implant est placé sur deux plans anatomiques, la partie haute derrière le muscle pectoral et la partie basse derrière la glande mammaire. Cette position combine les avantages des deux positions précédentes et est indiquée pour les patientes qui ont une silhouette fine et une faible masse de tissus mammaires.

La position rétro-faciale : l’implant est placé devant le muscle pectoral mais derrière une couche de tissu appelée fascia. Cette position est moins utilisée que les autres et offre un résultat intermédiaire entre la position rétro-glandulaire et la position rétro-musculaire.

Le choix de la position des implants mammaires dépend de plusieurs critères, tels que l’anatomie, le volume souhaité  et la forme des implants. Votre chirurgien esthétique vous conseillera sur la position la plus adaptée à votre cas lors de la consultation pré-opératoire.

Le Round Block est une technique d’incision qui consiste à faire une cicatrice circulaire autour de l’aréole du sein. Elle est utilisée dans plusieurs types de chirurgie mammaire, notamment l’augmentation mammaire par prothèse ou par lipofilling. Le Round Block présente plusieurs avantages : il permet de repositionner l’aréole si elle est trop basse ou trop large, il limite la visibilité de la cicatrice en la confondant avec la pigmentation naturelle de l’aréole, et il évite les cicatrices verticales ou horizontales qui peuvent être plus inesthétiques. Le Round Block peut être  indiqué pour les patientes qui souhaitent augmenter le volume de leur poitrine tout en corrigeant une légère ptôse (affaissement) mammaire. La technique du Round block n’est pas une bonne indication pour les patientes qui présentent une ptôse importante ou qui désirent un volume trop visible, car il y a un risque d’élargissement de la cicatrice et de perte du galbe du sein.

Comme toute intervention chirurgicale, l’augmentation mammaire par prothèses peut entraîner des douleurs post-opératoires. Celles-ci sont variables selon la sensibilité de chaque patiente, le volume et le type d’implant, et la position de l’implant. Elles sont généralement modérées et bien soulagées par des antalgiques prescrits par le chirurgien.

Les douleurs sont surtout présentes les premiers jours après l’intervention. Elles se manifestent principalement par des crampes musculaires au niveau de la poitrine, qui peuvent irradier vers les épaules ou les bras. Elles sont plus intenses lorsque les implants sont placés derrière le muscle pectoral, car celui-ci doit s’adapter à la présence de l’implant. Elles peuvent aussi être accentuées par les mouvements du bras ou du thorax.

Les douleurs s’estompent progressivement au bout d’une semaine environ. Elles peuvent être accompagnées d’un œdème (gonflement), d’ecchymoses (bleus) ou d’une modification de la sensibilité des seins. Ces phénomènes sont normaux et temporaires. Ils disparaissent en quelques semaines, lorsque les tissus cicatrisent et que les implants se stabilisent dans leur loge.

Les prothèses mammaires peuvent se rompre ou fuir pour différentes raisons, comme un traumatisme, un défaut de fabrication, un vieillissement ou un pli prothétique.

Les symptômes d’une rupture ou d’une fuite de prothèse mammaire dépendent du type de prothèse et de la gravité de la rupture. Les signes courants comprennent :

-Changement de taille ou de forme du sein : une rupture peut provoquer un gonflement, une asymétrie ou une déformation du sein. Si la prothèse est remplie de sérum physiologique, le dégonflement est souvent rapide et total, car le liquide sera absorbé par l’organisme. Si la prothèse est remplie de silicone, le changement peut être plus subtil et progressif, car le gel est plus épais et ne s’écoule pas aussi facilement.

-Douleur ou inconfort au niveau du sein : une rupture peut entraîner une inflammation, une irritation ou une infection du tissu mammaire ou de la capsule qui entoure la prothèse. La douleur peut être localisée ou diffuse, et s’aggraver avec les mouvements du bras ou du thorax.

-Rougeur ou écoulement au niveau du sein : une rupture peut provoquer une réaction inflammatoire ou infectieuse qui se manifeste par une rougeur ou un écoulement au niveau du sein. L’écoulement peut être clair, sanglant ou purulent selon le type d’infection.

-Apparition de ganglions au niveau de l’aisselle : la rupture de prothèse  peut entraîner une migration du silicone vers les ganglions lymphatiques situés au niveau de l’aisselle. Ces ganglions peuvent alors se gonfler et former des nodules palpables sous la peau.

La conduite à tenir en cas de rupture ou de fuite de prothèse mammaire est de consulter rapidement un médecin, de préférence le chirurgien qui a réalisé l’intervention. Le diagnostic sera confirmé par un examen clinique et des examens complémentaires comme une échographie ou une mammographie . Le traitement consistera à retirer la prothèse rompue et la capsule qui l’entoure, et à traiter l’éventuelle infection par des antibiotiques. Il sera possible de remplacer la prothèse par une nouvelle lors de la même intervention ou ultérieurement selon les cas.

La question du risque de cancer du sein avec les implants mammaires est souvent posée par les femmes qui souhaitent ou qui ont subi cette intervention. Selon les données scientifiques actuelles, il n’existe pas de lien entre les implants mammaires et l’augmentation du risque de cancer du sein. Les implants mammaires n’empêchent pas non plus le dépistage régulier du cancer du sein par mammographie, mais il est préférable de prévenir le radiologue avant l’examen, car les implants peuvent masquer une partie de la poitrine et rendre plus difficile la détection des anomalies.

Les plis et l’effet de vague sont des phénomènes qui peuvent apparaître après une pose de prothèses mammaires. Il s’agit de plis visibles à la surface de la peau, qui donnent un aspect irrégulier au sein. Ils sont dus à la déformation de l’implant sous la pression des tissus environnants. Pour prévenir les plis et l’effet de vague, il existe plusieurs solutions:

Choisir des prothèses remplies de gel de silicone cohésif, qui sont plus fermes et moins sujettes aux plis que les prothèses remplies de sérum physiologique ou de gel de silicone peu cohésif.

– Choisir des prothèses adaptées à la morphologie du sein, en respectant la largeur et  la projection du sein naturel. Des prothèses trop volumineuses ou trop larges peuvent provoquer des plis en dépassant la base du sein.

– Choisir un site d’implantation des prothèses qui permette une meilleure couverture des implants par les tissus mammaires. La position rétro-pectorale (derrière le muscle) ou la position en dual-plan (partiellement derrière le muscle) sont préférables à la position rétro-glandulaire (devant le muscle), surtout chez les femmes minces ou ayant peu de glande mammaire.

– Éviter la formation d’une coque péri-prothétique, qui est une réaction inflammatoire anormale autour de l’implant. La coque peut comprimer l’implant et favoriser les plis. Pour prévenir la coque, il faut respecter les consignes post-opératoires, éviter les infections et les traumatismes du sein, et masser régulièrement les seins

Il n’existe pas d’âge légal pour réaliser cette opération, mais il faut attendre que le sein ait terminé sa croissance, ce qui se produit généralement après 17 ans. Il faut également prendre en compte la motivation de la demande, qui peut être esthétique ou réparatrice, et les risques éventuels de complications. Il est conseillé de consulter un chirurgien plasticien qualifié pour avoir un avis personnalisé et adapté à chaque cas.

L’augmentation mammaire sans chirurgie et sans prothèses est une technique qui consiste à injecter un gel à base d’acide hyaluronique dans les seins pour en augmenter le volume et la forme. Le gel le plus connu est le Macrolane®, qui est un produit résorbable et naturel. Cependant, cette technique n’est pas autorisée pour l’augmentation mammaire à visée esthétique, car elle présente des risques potentiels pour la santé et la détection du cancer du sein. En revanche,il  existe d’autres alternatives comme le lipofilling, qui consiste à transférer de la graisse autologue dans les seins, mais qui nécessite une anesthésie générale et une hospitalisation.

Beaucoup de femmes se demandent si elles peuvent voyager en avion ou faire de la plongée après une augmentation mammaire, sans risquer d’endommager leurs prothèses. La réponse est rassurante : il n’y a pas de danger lié aux variations de pression atmosphérique dans la cabine ou sous l’eau, car les prothèses sont résistantes. Il faut cependant respecter un délai de cicatrisation avant de prendre l’avion ou de plonger, qui varie selon le type d’intervention et les recommandations du chirurgien. En général, il est conseillé d’attendre au moins 48 heures après une augmentation mammaire pour voyager en avion, et au moins 6 semaines pour faire de la plongée. Il faut aussi éviter de porter des charges lourdes, de faire des efforts intenses ou de s’exposer au soleil pendant la période de convalescence

La ptôse mammaire est une situation où les seins s’affaissent et perdent leur galbe, souvent à cause de l’âge, des grossesses, de l’allaitement ou de la perte de poids. Pour corriger cette ptôse, il existe une intervention chirurgicale appelée lifting des seins, qui consiste à retirer l’excès de peau et à remonter les seins et les mamelons. Cette intervention peut être associée à une augmentation du volume des seins par la pose d’implants ou de prothèses mammaires, si la patiente le souhaite et si le chirurgien le juge approprié. Finalement, l’augmentation mammaire par implants permet de redonner du volume aux seins qui ont pu se vider après une grossesse ou un amaigrissement, et d’obtenir une poitrine plus harmonieuse et plus ferme. Il faut cependant respecter les indications et les contre-indications de cette association, ainsi que les risques et les suites opératoires.

Il existe deux types principaux d’implants mammaires : les implants remplis de sérum physiologique et les implants remplis de gel de silicone. La différence entre ces deux types d’implants réside dans le contenu de l’enveloppe qui les entoure. Le sérum physiologique est une solution d’eau salée qui a la même concentration que le liquide corporel tandis que  le gel de silicone est une substance gélatineuse et cohésive qui imite la consistance de la glande mammaire. Les avantages des implants en sérum physiologique sont les suivants :

– Ils sont introduits dégonflés dans le sein et remplis ensuite, ce qui permet de faire des incisions plus petites et de mieux ajuster le volume.

– Ils sont moins chers que les implants en silicone.

– Ils ne présentent aucun risque en cas de rupture, car le sérum physiologique est absorbé par l’organisme.

Les avantages des implants en gel de silicone sont les suivants:

– Ils ont une texture plus naturelle et plus souple que les implants en sérum physiologique.

– Ils ont une meilleure tenue dans le temps et une moindre tendance à se déformer ou à se rompre que les implants en sérum physiologique.

– Ils donnent un aspect plus harmonieux et plus galbé aux seins, surtout chez les femmes ayant une poitrine peu développée ou affaissée.

Le choix de la taille des implants mammaires est une étape importante pour obtenir un résultat satisfaisant et naturel. Il dépend de plusieurs facteurs, tels que la morphologie de la patiente, ses souhaits et les conseils du chirurgien. Il existe différentes tailles d’implants mammaires, qui sont mesurées en centimètres cubes (cc) et qui correspondent à un volume. Plus le nombre de cc est élevé, plus l’implant est volumineux. Les tailles d’implants les plus courantes se situent entre 350 et 500cc, ce qui correspond généralement à un bonnet C3. Pour choisir la taille adaptée à sa morphologie, il faut tenir compte de la largeur et du contour de la poitrine, de la distance entre les aréoles, de l’élasticité de la peau et du volume de la glande mammaire. Il faut aussi respecter les proportions du corps et éviter les implants trop gros ou trop petits, qui pourraient donner un aspect artificiel ou disgracieux. Le chirurgien plasticien peut aider la patiente à choisir la taille idéale en fonction de ses attentes et des possibilités techniques.