Kim Kardashian a été obligée de perdre 7kg en seulement 3 semaines afin de participer au MET Gala en étrennant la robe historique qui a été portée par Marylin Monroe. Même si le but a été atteint, les troubles alimentaires engendrés par ce régime ont été banalisés
Le 2 mai dernier, pendant le MET Gala tenu au cœur du Metropolitan Museum of Art à New-York, Kim Kardashian a fait le buzz en s’affichant vêtue d’une robe beige incrustée de cristaux qui aurait été portée auparavant par Marylin Monroe pendant son fameux « Happy Birthday Mr President » qui aurait été adressé à JF Kennedy en 1962.
Avec Kim Kardashian dans cette tenue, les rumeurs ont fusé de toutes parts dont la principale serait que la star aurait abandonné son popotin rebondi et ce à cause de plusieurs photos montrant son derrière bien minimisé par rapport à d’habitude.
En vérité la star n’a pas retiré son BBL ou Brazilian But Lift mais elle aurait entrepris un régime sévère pour pouvoir perdre 7 kilos et rentrer dans la robe de Marylin qui n’irait certainement pas avec ses courbes initiales
Un régime très strict mais bien suivi
La robe de Marylin lui fut prêtée par le musée Ripley’s Believe It Or Not et malheureusement elle était vraiment petite pour la star de télé réalité. Cette robe célèbre est basée sur un croquis de Bob Mackie imaginée par le costumier hollywoodien Jean-Louis, et assemblée spécialement pour Marylin Monroe qui l’avait payée 1 440 dollars à l’époque. “Je l’ai essayée, et elle ne m’allait pas”, a affirmé Kim Kardashian en avouant avoir choisi de passer par un régime pour se fondre à la silhouette de la robe. “J’ai dit : “Donnez-moi trois semaines. J’ai dû perdre 7 kilos jusqu’à aujourd’hui.”
Elle donne des détails sur sa routine pour arriver à mettre cette sacrée robe : En effet elle a dû porter une combinaison de sauna 2 fois par jour et pratiquer la course intensive sur un tapis. Ceci sans compter l’élimination des sucres et des glucides de son alimentation. Elle ne voit aucun problème dans cette pratique et elle a d’ailleurs été très stricte.
La banalisation d’une pratique dangereuse
Ce régime effectué par la star a fait réagir plusieurs personnalités et de nombreux internautes : L’actrice américaine Lili Reinhart a dénoncé toute conséquence de la médiatisation de cette manière de perdre du poids en affirmant « C’est tellement mauvais d’admettre ouvertement qu’on s’est affamée pour le MET Gala. Quand vous savez très bien que des millions de jeunes hommes et femmes vous admirent et écoutent chacun de vos mots. »
Une internaute enseignante écrit sur Twitter que le régime de Kim Kardashian a beaucoup influencé les élèves et ce de manière négative : « Je suis enseignante et aujourd’hui, j’ai écouté des élèves se traiter de gros. Lorsque j’ai entendu cela, je me suis arrêtée et je leur ai demandé sur quoi ils se basaient ? Leur réponse : Kim Kardashian a perdu tout ce poids et je n’y arrive même pas en 2 mois. Ils ont 12 ans…c’est la réalité effrayante.”.
Selon SHAPE, le média américain, le régime de Kim Kardashian est une promotion des troubles alimentaires. En effet ces TCA sont sous la forme d’une restriction de l’apport alimentaire pour un contrôle de poids ou l’excès d’un exercice physique, la restriction de certains aliments. De plus l’élimination totale des sucres s’avère être un danger car cela augmente la production de sérotonine destinée à stabiliser l’humeur et fournir des fibres bénéfiques pour le cœur.
Kim Kardashian est prête à tout pour se distinguer dans le monde de la mode. Pendant une interview elle avoue même qu’elle accepterait de porter une couche au cas où elle ne pourrait pas aller aux toilettes à cause du port d’une tenue non adéquate. Ceci a été sa réponse au vu de son apparition au défilé Balenciaga recouverte entièrement de scotch et ne pouvant pas se déshabiller.
L’industrie de la mode est un milieu qui favorise la maigreur et c’est pour cela que Kim Kardashian devient le porte-parole des pratiques dangereuses. Mieux encore en 2017 une étude qui établit le rapport entre les mannequins et la maigreur montre que 81% des modèles sont en sous-poids dont 62% ont été obligées par leur agence. La moitié d’entre elles ont sauté des repas ou jeuné.
